Dans notre société, l’être humain est soumis à une multitude de situations de stress et de façon quasi-permanente. De ce fait, il se retrouve la majeure partie de son temps, en situation de survie ! À faible dose, le stress apparaît comme un mécanisme naturel d’adaptation.
Mais s’il est vécu en excès au quotidien, il peut conduire à des automatismes comportementaux, des réactions émotionnelles de protection. À ce moment-là, nous pouvons nous retrouver « bloqués » dans des réactions instinctives de protection et incapables d’exploiter notre potentiel. L’organisation mondiale de la santé (O.M.S.) reconnaît la kinésiologie comme une « profession de la gestion du stress et de la prévention en matière de santé ».
De par son étymologie, la kinésiologie, c’est « l’étude du mouvement ». Il s’agit donc d’une technique psycho-corporelle qui s'appuie sur la tonicité des muscles pour identifier les stress, les blocages, les déséquilibres et les charges émotionnelles non évacuées inscrits dans le corps et dans notre esprit.
C’est en 1964 que George Goodheart, célèbre chiropracteur américain, crée la kinésiologie appliquée à partir des découvertes issues de la médecine occidentale et les enrichit sur base des principes de la médecine traditionnelle chinoise, ainsi que sur base des découvertes des neurosciences.
La kinésiologie est généralement basée sur 4 techniques : le Touch for Health ©, le Three in One Concepts ©, l’édu-Kinésiologie © (brain gym) et le Wellness Kinesiology ©.
Douce et respectueuse, la kinésiologie permet de réduire toute source de stress et d’anxiété enfouie dans le corps, de réguler les énergies et d’atteindre différents objectifs tels que :
- la confiance et l’estime de soi;
- la gestion émotionnelle;
- la gestion des stress et anxiété;
- le sommeil réparateur/qualité de sommeil;
- …
La kinésiologie permet donc à la personne de (re)trouver un équilibre sur le plan physique, mental et émotionnel. Elle vise donc le mieux-être global du corps et de l’esprit. Elle s’adresse à tous, du bébé à la personne âgée.
La kinésiologie est un véritable outil de bien-être, de développement personnel et de réalisation de soi. Basée sur la mémoire cellulaire du corps, elle favorise via un testing musculaire l’accès au corps et à l’inconscient et permet de détecter les troubles existants et de trouver des corrections propices à votre épanouissement.
Avec la kinésiologie, il est même possible de trouver la cause d’une problématique en remontant à l’âge d’origine du stress. Si cette réaction corporelle est possible, c’est parce que le corps a une mémoire des émotions et du stress qu’il a vécus tout au long de sa vie.
Chaque séance est « sur-mesure » et donc personnalisée à qui vous êtes!
Selon le chercheur et physiologiste Hans Selye, le stress serait l’ensemble des réactions du corps soumis à des contraintes de son environnement et de son système sociétaire. Le stress quelle qu’en soit sa forme, peut être un facteur important de déséquilibre dans son épanouissement et dans sa réalisation personnelle.
On distingue deux types de stress:
- le stress positif permet la sécrétion d’adrénaline qui nous donne la force et l’endurance pour atteindre nos objectifs;
- le stress négatif qui nous mobilise dans des processus « automatiques » de survie (lutte, fuite ou inhibition).
Le stress est enfoui dans nos mémoires cellulaires et dans notre cerveau. Et ainsi, il peut modifier notre état physique, émotionnel et mental sans que l’on ne puisse intervenir.
Le travail lors d’une séance de kinésiologie est d’écouter votre corps par rapport à un sujet bien précis et ainsi, de trouver les causes du stress.
Le kinésiologue est un professionnel du secteur de la santé humaine. Celui-ci considère l’être humain comme une unité fonctionnelle, subdivisée en trois domaines interdépendants :
- le domaine physique et structurel (les muscles, tendons, ligaments, os et articulations);
- le domaine mental (les pensées, les sentiments, les conceptions et systèmes de croyances),
- le domaine émotionnel.
Pour qu’un individu soit en bonne forme, l’équilibre de ces trois systèmes est donc primordial. On parle alors d’homéostasie, ce qui correspond à une bonne circulation et régulation de l’énergie vitale de notre organisme.
Une forte accumulation d’énergie (excès en énergie) ou une faiblesse en énergie (vide en énergie) dans un organe ou une partie de notre corps sera dommageable à l’équilibre de notre système.
Le kinésiologue prend donc en considération ces trois facteurs afin de ramener la personne dans un certain équilibre. Mais également, le travail du kinésiologue sera de motiver et de faire prendre conscience à la personne de ses potentiels et de sa puissance personnelle.
La kinésiologie reconnaît au stress une importance capitale. Quand l’individu est soumis à du stress répété, des blocages se forment et l’énergie ne circulent plus librement dans le corps.
Grâce au testing musculaire et à des exercices appropriés, le kinésiologue va aider à réactiver la libre circulation des énergies dans le corps et ainsi réduire les tensions infligées par le stress. Ce qui permettra à la personne de mieux gérer son stress.
Dans un premier temps, le kinésiologue identifiera les différents paramètres afin de dresser une interprétation de l’état émotionnel de la personne et ensuite interviendra sur le corps.
Face au stress ressenti, les personnes qui consultent peuvent alors retrouver leur discernement, le libre choix afin de sortir de leur schéma réactionnel répétitif, et ainsi exprimer leur véritable nature.
Le test musculaire est l’outil principal de tout kinésiologue. Celui-ci servira tout au long de la séance de kinésiologie. Chez la plupart des individus, le muscle est par défaut « tonique ». Face au stress, le muscle perd de sa tonicité et donc se relâche. C’est le cerveau qui nous indique via un influx nerveux qu’il y a un stress sur l’information que nous sommes en train de demander. Ce relâchement musculaire va permettre au kinésiologue de comprendre quelle est la réponse physiologique du corps face à un stimulus.
Le kinésiologue est un accompagner et un traducteur des messages du corps afin de révéler les potentiels (souvent inconscients). Le kinésiologue utilise le test musculaire comme outil de biofeedback qui évalue la variation du tonus musculaire en fonction des réponses émotionnelles. Lors du testing, la pression est douce et indolore et est généralement exercée sur un muscle du bras qui indique la présence ou non d’un stress en lien avec l’objectif de la séance. Cet indicateur permet via le système neuronal de découvrir les émotions et les systèmes de fonctionnement qui vous empêche de cheminer et de profiter de la vie.
Véritable instrument de « biofeedback », le test musculaire, qui a été découvert par George Goodheart, mettra en corrélation la relation entre le stress et les réactions des muscles (au niveau physique et énergétique). Un changement d’énergie consécutif face à un stress entraîne automatiquement une modification du tonus musculaire. Les expressions populaires suivantes illustrent d’ailleurs bien le lien qu’il existe entre le stress et les réactions musculaires instinctives du corps :
- « J’en ai plein le dos »
- « J’en tremble encore »
- « J’en ai les jambes coupées ».
Face au testing un muscle en bon équilibre tiendra ; on dit alors dans notre jargon de kinésiologue que le muscle « verrouille ». Par contre un muscle soumis à un stress ou en déséquilibre énergétique lâchera ; on dit alors qu’il « déverrouille ». C’est donc grâce à ce processus que le kinésiologue dialoguera avec le corps pour comprendre ce qui se passe.
Le test musculaire est dont l’indicateur d’informations « détenues » dans le corps. En testant un ou plusieurs muscles, le kinésiologue pourra avoir accès aux facteurs de stress de la personne, mais également aux corrections à apporter au corps afin que celui-ci puisse trouver son équilibre et son plat potentiel.
Bien que l’importance de l’écoute et du partage soient primordiales en séance de kinésiologie, le testing musculaire demeure un gros avantage pour :
- identifier le stress qui correspond à des freins conscients/inconscients ou à des schémas récurrents enfouis dans le corps (souvent liés à la petite enfance);
- donner un sens au stress, aux blocages et aux incompréhensions que rencontre la personne ainsi que l’aider à s’en libérer;
- informer la personne sur les déséquilibres énergétiques qu’elle rencontre ainsi que préciser les caractéristiques et causes associées;
- identifier comment le corps souhaite être rééquilibré et de vérifier si les corrections ont bien fonctionné;
- faire parler le corps, notamment pour les personnes qui n’ont pas forcément envie d’étaler leurs sentiments et mal-êtres ou qui rencontrent des difficultés à s’exprimer. L’expression verbale n’est pas forcément nécessaire à la réussite de la séance;
- obtenir une réponse physiologique qui permet d’échapper au contrôle du mental, qui a tendance à contrôler ce qui se passe ou à éviter de faire face à des émotions douloureuses. Le test musculaire permet d’accéder à l’information plus ou moins « juste »;
- agir dans le respect le plus total de la personne qui vient consulter. Il n’est pas nécessaire de revivre certains traumatismes pour réussir à les dépasser.
La démarche du Kinésiologue s’inscrit dans une recherche de faits et de ressentis et non comme une technique médicale. De ce fait, le Kinésiologue s’engage à un code de déontologie et d’éthique.
Le kinésiologue doit avoir suivi un minimum de 600 heures de formations qui correspond à une base légale et obligatoire. De plus, une formation en parallèle en sciences humaines est un véritable atout pour la qualité du suivi et des prestations. Le kinésiologue s’engage à effectuer des supervisions et recyclages afin de mettre à jour ses techniques et sa pratique.
- La kinésiologie est une technique éducative et pédagogique dont l’objectif principal est de vous donner l’accès à l’ensemble de vos ressources présentes en vous;
- La kinésiologie ne substitue aucunement aux traitements médicaux et n’est donc pas curative. Si bien que le kinésiologue ne peut faire aucun diagnostic, prescription médicale, traitement, régime alimentaire;
- La kinésiologie peut être un complément à d’autres traitements ou thérapies;
- Tout kinésiologue doit s’abstenir de mélanger dans une séance la kinésiologie et une forme quelconque d’ésotérisme. Si bien que le kinésiologue doit informer le client lorsqu’il utilise des techniques autres que la kinésiologie;
- Le kinésiologue doit travailler dans un lieu où la sécurité de ses clients est assurée;
- Le kinésiologue s’engage à respecter ses limites et les limites de la kinésiologie et de référer à le cas échant le client vers d’autres pratiques;
- Les séances sont toujours exercées dans le respect de l’éthique et de la confidentialité. Le secret professionnel est requis;
- Le bien-être et la santé y sont abordés selon une approche éducative visant à responsabiliser et à rendre la personne autonome sur le chemin de la guérison.
La kinésiologie n’est pas une technique reconnue par la Belgique. Les mises en garde sont nombreuses, et ce, notamment dans le choix du praticien. En effet :
- certains peuvent être connus pour des dérives sectaires;
- d'autres pour ne pas être assez formés à la pratique du métier;
- d’autres usent de stratagèmes afin de fidéliser et de rendre dépendant leur client à la kinésiologie;
- d’autres, encore demandent des prix exorbitants ou créent un contrat d’affiliations.
Pour être sûr de ne pas se tromper, prenez le temps de bien consulter les sites du kinésiologue. De vérifier son curriculum vitae et assurez-vous que le kinésiologue ait suivi les heures de formations nécessaires dans des écoles reconnues pour accéder au titre de kinésiologue. Ainsi que vérifier s’il applique le code de déontologie.
Et contrairement à ce que l’on pense, l’affiliation à la fédération des kinésiologues ne correspond pas nécessairement à un gage de qualité.
Si vous souhaitez vous-même devenir kinésiologue, vous devez vous inscrire auprès de centres de formations spécialisés en kinésiologie, qui proposent un programme commun. La formation dure 600 heures minimum et les cours sont répartis sur deux ans minimum. De plus, des supervisions de pratiques sont importantes.